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Pas de nouvelles pendant 2 semaines & des dimanches de la poésie oubliés... oui, mais j'étais occupée. =p Mais du coup, aujourd'hui ce sera "dimanche bonus". Résumé en image (le zapping ?) de mes deux dernières semaines ainsi qu'un petit poème. =)

On commence donc par... Zazou ! Mon écrivain de prof que je vous ai présenté dans l'article précédent.
Je vous avais laissé en plein suspens, avouons-nous le ! =p On repend là où on s'en était arrêté...

4ème semaine : Nous déléguons deux personnes pour aller voir Zazou en particulier avant le cours. Ce qui était très délicat de notre part puisque nous voulions lui éviter de crouler sous les diverses demandes. (Vous avais-je dis qu'elle a un air très chétif ?)
Bref, l'une des deux personnes, que nous appellerions M.H de ses initiales, est aussi âgé qu'elle (une cinquantaine d'années). Une stratégie que nous pensions bonne afin que nos demandes soient prises au sérieux.

Après avoir expliqué avec beaucoup de tact que nous étions un peu "désemparées" - et autres marques de diplomatie pour lui expliquer que son cours... ben justement, il n'y en a pas - Zazou de répondre :
"Vous êtes des gamines, faut apprendre à se prendre en main à votre âge." (C'est ce qu'on fait là justement...) "La nouvelle génération reste ado trop longtemps."

Oui oui, elle a dis ça devant nos deux "portes-paroles" dont M.H, 50 ans, et qui est sorti, me semble-t-il, de l'adolescence. M'enfin, je peux me tromper. Après tout, je ne suis pas la littérature incarnée moi. (Zazou nous montre tellement qu'elle est un écrivain et que elle, elle fait de la littérature... )

Ensuite, elle demande à voir toute la classe, se montre assez mielleuse tout en nous disant clairement "Je ne changerais pas ma méthode de travail." (laquelle ? O_O) "Je ne suis pas là pour diriger un atelier d'écriture." (Si, c'est justement l'intitulé du cours... ^^" ) "Ici, on est en pratique de la littérature." (Nieh?)

Évidemment, elle tient ses promesses et nous laisse 3 heures devant notre feuille de papier. C'est grisant tout ça dis donc !!

5ème semaine : Après un compte-rendu, lundi dernier, à notre prof responsable que nous nommerons Miss Mazarin, nous sommes déjà rassurées. Mazarin était estomachée pour la deuxième semaine consécutive & nous propose d'endurer le cours en sachant que si les notes sont mauvaises, elle les fera relever. Ouf, c'est déjà ça!

Cela n'a cependant pas fait changé le contenu du pseudo cours. 3 heures devant une feuille, c'est toujours aussi décoiffant !



J'avais dis que je vous parlerais des micro-trottoirs et combien ça peut être douloureux. Parce qu'en effet, ça l'est.
Mais avant d'expliquer le pourquoi du comment, revenons sur l'essence même du micro-trottoir.

Déjà, une question sur laquelle 3% de la population a un avis.
Ensuite, une rue. Des passants pressées. Des ballerines aux pieds. Et des allers-retours.
Interception d'une personne : dans les trois premiers mots, faut caser le nom du journal. Les gens se méfient des pétitions et vendeurs de cartes postales (je vous en avais parlé dans cet article).
Mais il faut tomber sur LA bonne personne qui s'arrête. Parce que soit cette personne ne fait pas partie des 3% des personnes qui ont un avis, soit elle n'a rien à dire d'assez intéressant et développé pour remplir les 10 lignes.
Lorsqu'enfin, on a cette personne si rare, il reste le plus grand ennemi du micro-trotteur : le refus de la photo ! T'as beau lui dire à la petite madame que non son brushing n'est pas horrible, que si, son maquillage est encore là, et que de toute façon, la photo fait 2,5 cm x 3 cm à tout casser, et bien non, le refus de la photo est majoritaire. T_T (Chez les femmes à 90%)

Mon premier & dernier micro-trottoir : 1h30 à marcher dans les rues. D'où la douleur avec les ballerines... parce que même si elles sont confortables, des allers-retours pendant 90 minutes, ça finit par faire mal !
Et le troisième (et celui du milieu) que j'ai fais, étant pour interroger une personne (habituellement, 4) sur la mort de Sœur Emmanuelle, ça m'a pris 5 minutes. J'ai trouvé du premier coup deux gentilles dames qui se sont prêtés au jeu de la photo... ça fait plaisir !! =)

La photo que j'ai mis avant de parler du micro-trottoir, c'est l'un des boulevards de Valence. Comme vous le voyez, y a des chaises. Et puis, des poubelles.
Cette semaine, j'allais jusqu'à la Fnac avec mon chéri. On marchait sur les pavés. Et là, j'ai vu une dame, d'une cinquantaine d'années je dirais, qui cherchait dans les poubelles. Sous mes yeux, elle a ouvert un emballage d'hamburger du McDonald pour y manger les deux minuscules bouts de salade qu'il y avait dedans. Sincèrement, ça m'a fais vraiment mal au coeur. Quand on voit ça, t'as envie d'aller lui acheter quelque chose à la boulangerie pour qu'elle puisse manger convenablement. Mais tu peux pas : elle demande pas et donc sans doute qu'elle le prendrait très mal. ça peut se comprendre à sa place. Mais quand même, c'est vraiment triste qu'au XXIème siècle, tout le monde ne puisse pas manger à sa faim !



Pour changer de sujet, dimanche 19 Octobre, Lily-Charlotte (la fille de ma cousine. Seule bébé de la famille alors évidemment, elle est très chouchoutée) avait 2 ans. Le samedi, on est donc allé fêter son anniversaire comme il se doit.

Et moi, je me suis amusée comme une gosse avec elle! XD
Je l'ai mitraillée de photos (ici, j'en met une où l'on ne voit pas son visage volontairement. J'ai pris une photo que je trouve magnifique mais je préfère qu'on ne voit pas son visage sur le net) et elle, elle s'amusait beaucoup avec mon appareil : elle voulait voir "bébé" dessus (c'est à dire, elle)
Je lui ai aussi fais faire "vroum vroum" sur une chaise. Rien de spécial quoi. Jusqu'à ce qu'elle me demande de m'asseoir sur la chaise de la photo, pour qu'elle me pousse. Inutile de préciser qu'elle est incapable de pousser mes 40 kg !
Alors, j'avais deux choix : m'asseoir et lui montrer qu'elle n'étaitt pas assez forte. Ou mettre mon genou dessus et sautiller à reculons pour lui faire croire qu'elle me poussait.
Est-il utile de préciser que j'ai opté pour la seconde idée ? =p



Je découvre ce poème aujourd'hui, en cherchant quelque chose de beau & agréable à lire. Et bien sûr, je finis toujours par retourner chercher du Vicky ! Grâce à qui, d'ailleurs, j'ai du lire la si longue Préface de Cromwell pour en faire un compte-rendu en classe. J'étais volontaire désignée, que voulez-vous. ^^"

Toute la vie d'un coeur - 1822 - Quinze-vingt

Nous étions seuls dans l'ombre et l'extase suprême.
Elle disait : je t'aime ! et je disais : je t'aime !
Elle disait : toujours ! et je disais : toujours !
Elle ajoutait : nos coeurs sont époux, nos amours
Vaincront la destinée, et rien ne me tourmente,
Étant, toi le plus fort, et moi, la plus aimante.
Et moi, je reprenais : la ville est sombre, vois.
La sagesse serait de vivre dans les bois.
Elle me répondait : vivons-y, soyons sages.

Si vous voulez savoir le chiffre de nos âges,
Elle quinze, et moi vingt : à nous deux nous faisions
Un aveugle. Et nos yeux étaient pleins de rayons.

Victor Hugo, Toute la Lyre


Court, beau... efficace. Non ?

Kawaii humeur du jour :



En vrac parce que j'en aurais tellement
à dire : Vendredi on a commencé le tournage
du court métrage qu'on doit réaliser pour les
cours / Au théâtre, cette année, on joue des
petites pièces de Tardieu (théâtre de l'absurde).
Je trouve ça très amusant !! / Une petite semaine
de vacances... c'est pas de refus pour faire la dissert'
et le commentaire qui sont à rendre à la rentrée !

3 commentaires:

  1. En effet, il s'en passe des choses en 2 semaines !
    Jouer avec les enfants, c'est vraiment plaisant, de voir comme ils s'émerveillent pour un rien...

    Bon courage pour l'atelier d'écriture !

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  2. hé! tu peux causer toi pour les photos!!! t'accepterais pas non plus! lol

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  3. Awa > Merci ! On va en avoir besoin du courage !! lol

    Irina > Rôô, tu me connais si mal que ça ? Tu m'étonnes dis donc ! Parce que sincèrement, si c'est pour avoir une petite image de rien du tout, et sur un journal (c'est quand même pas n'importe où sur le net par exemple) et qui plus est, pour faire publier mon opinion... si j'accepterais ! Et ce même avant d'avoir été confrontée à ce problème. =)

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